L’âge d’or de la carte postale
L’âge d’or de la carte postale se situe dans le premier quart du XXe siècle et plus particulièrement pendant la Première Guerre mondiale qui voit les autorités militaires encourager son utilisation qui facilite le travail de la censure et permet de véhiculer des dessins patriotiques, véhicule des messages « bourrage de crâne », la carte postale devenant ainsi un outil de propagande et un outil au service de la guerre de l’information10.
Des éditeurs français ont l’idée de lancer des collections de cartes artistiques : en 1901, c’est le cas du coloriste Émile Greningaire qui publie la Collection des cent, aujourd’hui très recherchée, ou de la collection Les Maîtres de la carte postale.
Des marques alimentaires et de consommation courante s’associent à ce procédé pour faire de la réclame, telles Byrrh et JOB. La carte postale peut être vue comme une mini-estampe et elle est déjà un objet de collection.
Cependant, en tant qu’outil de communication, elles circulent par millions, dans le monde entier. Les éditeurs de cartes postales foisonnent, et le moindre buraliste du plus petit village tient à voir son nom imprimé sur les cartes qu’il ne fait que diffuser, pour le compte d’un grossiste de la région.